J’ai lu « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau pendant les vacances. La simplicité de son approche qui définit les principales blessures que nous vivons depuis l’enfance est déconcertante. En se plongeant dans ce livre, on entre en résonance avec soi avec une grande facilité, on arrive à mieux se voir, se comprendre, se pardonner et pardonner aux autres.
Je le conseille vivement. C’est un très bon ouvrage de développement personnel.
Parmi les 5 blessures il y en a deux que je connais bien, il s’agit de l’injustice et de l’abandon. Deux blessures qui d’après Lise, développe chez l’enfant et plus tard l’adulte, l’adoption des masques de la rigidité et de la dépendance.
La blessure d’abandon nous pousse à nous abandonner nous-mêmes et à abandonner les autres. C’est une manière de laisser tomber, d’ignorer non par rejet mais par totale désaffection, comme si cela ne faisait plus partie de nous ou de notre vie, ou n’avait plus aucune importance.
Un commentaire récent sur coaching-autrement.com m’a rappelé que j’avais abandonné ce site depuis un an. J’ai eu comme un écho au livre de Lise Bourbeau. Quand on vit des blessures d’abandon, on voit quand les autres vous abandonne. On se voit plus difficilement abandonner les autres et encore moins s’abandonner soi-même. Ce commentaire m’obligeait à constater ma triste réalité : j’avais abandonné ce site. Je connais l’événement qui avait appuyer sur cette blessure d’abandon chez moi il y a un an. A l’époque, je ne m’étais pas posé beaucoup de question dessus. Je n’étais pas revenu sur moi-même pour comprendre en profondeur ce qui se passait. Du coup, j’avais abandonné ce site avec plein de bonnes excuses.
Plusieurs événements récents viennent de réveiller une émotion d’abandon semblable. J’ai eu en accéléré un retour vers moi-même qui m’a fait traverser 3 ou 4 cercles relationnels pour réveiller chez moi la blessure d’abandon en quelques mois. Il semble que sur cette blessure, j’ai fini la phase d’éloignement et que je sois en ce moment en stage de retour vers moi intensif.
L’événement le plus marquant qui a réveillé cette blessure d’abandon est celui du cercle le plus proche. C’est normal car plus nous nous rapprochons des cercles d’intimité relationnel ou l’intimité est grande, plus les émotions sont incrustées en nous, vivent et fortes. L’événement concernait une demande que j’avais faite à ma mère. Cette demande avec un caractère symbolique fort pour moi. La réponse m’a plus que troublé. J’ai passé une matinée à errer comme un zombie. J’étais perdu dans un no mans land. Je n’avais plus de jus, plus de goût à rien, plus d’envie de rien, j’étais comme un bouchon perdu dans l’océan. Comment me dépêtrer de cela? Je ne savais pas.
Je suis aller demander de l’aide à mon amie. Je n’attendais pas de solution, mais j’avais envie de dire que cela n’allait pas, que je me sentais mal. C’est important cela, demander de l’écoute sans demander une solution. Cela vous laisse dans votre responsabilité.
Dans la conversation, le fait d’évoquer la réponse que j’avais reçu à fait venir à moi cette phrase : « Je renonce à ma demande, c’est la seule et unique solution. » L’énergie de cette phrase a commencé à me soulager. Je me sentais mieux. « Je renonce à ma demande. C’est la seule et unique solution. » Cette énergie est devenue libératrice et m’a redonné l’énergie que je perdais. J’ai commencé à reprendre goût à la vie.
Je me suis dit que je ne devais plus plus abandonner ce site, ni moi, ni les gens qui sont venus par ici.
Le livre de Lise Bourbeau est une mine d’or. L’identification de ce qui m’arrivait à ce moment précis à été bien aidé par la lecture que j’en ai fait cet été. Le livre donne peu d’outils pour comprendre comment agir ou changer lorsque l’on est pris dans ces blessures. Ses conseils de guérisons restent légers et généraux. Chaque histoire est différente, peut-être a-t-elle voulu faire preuve de retenue et de sagesse en évitant de donner trop de recettes toutes faites.
J’ai eu envie de commencer cette renaissance de coaching-autrement.com par un retour d’expérience personnel sur les blessures d’abandon. C’est un petit additif à son livre que je conseille vraiment, sur une expérience personnelle. Je le résumerais ainsi.
L’énergie d’abandon nous laisse dans une vacuité. Nous perdons soudainement tous nos repères lorsque l’on ressent que nous ne faisons l’objet d’aucune considération réelles. J’ai souvent dit que je pourrais mourir dans un caniveau, ma mère ne le saurait pas. C’est cela le sentiment d’abandon. C’est le sentiment qu’on ne compte pas.
Ce qui réveille violemment cette émotion est le fait de ressentir une totale absence de considération de soi et de ses demandes. ce n’est pas l’acceptation ou le refus qui compte, mais l’absence de considération. Le besoin considération de soi par l’autre nous rend dépendant de sa réponse et de son action. L’absence de considération suite à une demande multiplie le sentiment d’abandon et réveille la souffrance.
Je m’attendais à un refus de ma mère. Naïf que j’étais, je n’avais pas imaginé ce scénario. Dans sa réponse il n’y avait pas un refus mais une absence total de considération de moi. Elle ne m’a pas répondu par un courrier personnel, mais par un courrier adressé publiquement à toute ma famille. Elle n’a pas répondu à ma demande mais elle a utilisé ma demande pour régler un problème avec mon frère. Cette absence de considération crée un état émotionnel où l’on a le sentiment de ne compter pour rien et en rien. C’est un état relié à l’attente de compter pour quelqu’un d’autre. On est subitement plongé dans un monde de néant et de vide.
On ne peut en sortir que lorsque l’on renonce à l’attente. Ce renoncement n’est pas un autre abandon de soi, mais un renoncement à l’attente d’être considéré par l’autre. Alors on est obligé de décider de compter sur soi-même. C’est d’une logique mathématique. Si je renonce à mes attentes sur les autres, je devrais compter sur moi-même. Si je compte sur moi, je ne m’abandonnerais plus. Je deviens plus précieux à moi-même, plus essentiel.
En comptant sur soi, on cesse de s’abandonner et on cesse d’abandonner les autres. Je vais essayer d’être beaucoup plus attentif à cela, être plus vigilant, écouter plus mes attentes et les transformer en une plus grande confiance en moi-même et mes capacités.
Je suis content de reprendre l’écriture de ce site avec le récit de cette expérience. J’ai écrit instinctivement il y a plus d’un an sur le retour vers soi, sans l’avoir vraiment vécu à l’époque, je suis en train de le vivre aujourd’hui. Le processus de guérison est lié au retour vers soi. Je suis content de pouvoir poursuivre en m’appuyant sur mon expérience l’écriture sur ce site.
Suite au prochain épisode !
Je suis passée il y a quelques jours sur ton site, en me disant ça fait un bail, je suis ravie de le lire.
Et au combien le sentiment d’abandon m’est familier, il a conditionné une bonne partie de ma vie, et je comprends quand tu dis de ne plus s’abandonner pour ne plus abandonner l’autre.
Il y a quelques mois j’ai étais confronté à une situation émotionnelle très forte, mon réflexe il y a quelques années aurait était de fuir vite et loin, et là non il était pas question de fuir, d’abandonner l’autre, je comprends aujourd’hui que je n’ai plus envie de m’abandonner, que ma considération pour moi est enfin présente et que je n’attends plus de reconnaissance démesurée et handicapante de l’extérieure.
en tout cas, merci l’écho a était tel que j’ai mis une conscience sur un « abandon » que j’étais entrain d’orchestrer pour de mauvaises raisons, et de mauvaises attentes
Bonjour Tristan,
J’ai lu ce livre il y a 2 ans, je connais la blessure d’injustice et d’abandon personnellement…
C’est vrai que c’est dommage de laisser tomber ce qui est cher aux autres, comme ce site, mais c’est tellement humain !
A bientôt !
Merci Marie-Christine,
Votre soutien me touche. A bientôt
« La blessure d’abandon nous pousse à nous abandonner nous-mêmes et à abandonner les autres. C’est une manière de laisser tomber, d’ignorer non par rejet mais par totale désaffection, comme si cela ne faisait plus partie de nous ou de notre vie, ou n’avait plus aucune importance. » (….)
« Ce qui réveille violemment cette émotion est le fait de ressentir une totale absence de considération de soi et de ses demandes. ce n’est pas l’acceptation ou le refus qui compte, mais l’absence de considération. Le besoin considération de soi par l’autre nous rend dépendant de sa réponse et de son action. L’absence de considération suite à une demande multiplie le sentiment d’abandon et réveille la souffrance. » (….)
« On ne peut en sortir que lorsque l’on renonce à l’attente. »
Ces phrases me parlent bien. Ce livre est très précieux pour synthétiser les blessures de l’enfance oh oui!!
J’ai compris dans mon travail que l’on souffrait de blessures d’enfance dès lors qu’on laisse le pouvoir à l’autre de notre bien -être. Dès lors qu’on ne met pas d’attente, on ne peut plus souffrir et on récupère notre pouvoir sur nous… Et c’est très dure parfois de reconnaitre qu’on a des attentes!!
Renoncer à l’attente sur l’autre… avec joie! Et compter sur soi avant tout avec joie et bonne humeur… voila un beau programme! Merci Tristan de citer ce livre et de parler de toi. Tes textes du zing me manquent!
Gros bisous :o)
Bonsoir Tristan,
J’ai consulté comme souvent ton site d’astrologie et me suis dirigée… j’ai eu envie de dire par hasard (mais est-ce vraiment un hasard…) sur cet autre site. Et là, je lis cet article que tu as rédigé il y a peu de temps sur l’abandon. Je tiens à te remercier infiniment pour ce beau témoignage, intime et fort, que tu nous livres si généreusement et si simplement. Il résonne tellement en moi! Moi qui depuis plusieurs mois me suis placée dans une position d’attente d’être « aimée » par une personne qui finalement fait bien peu cas de ma demande et qui me suis donc abandonnée moi-même… J’ai réalisé que cette dépendance me détruisait à petit feu, me faisait souffrir et me vidait de toute mon énergie. Souhaitant vraiment me libérer de cette aliénation toxique, je vais garder précieusement ton article près de moi et m’employer à renoncer à cette attente qui me ronge tant.
Encore merci et continue à (ré)alimenter ton site !
Bonjour Perrine,
Merci de votre commentaire. Je suis content que mon texte vous ai apporté un éclairage dans votre propre vie. Prenez soin de vous. Nous avons le temps de grandir chacun à notre rythme. Votre dépendance est un outil pour vous apprendre a vous aimer.
Bonjour Tristan,
Heureuse de te lire.
Et en plus, renoncer à l’attente sur l’autre permet de l’aimer vraiment ou tout au moins de le repositionner dans notre propre cosmogonie à sa place, là où aurait du être depuis le début si on n’avait pas attendu autre chose de lui que ce qu’il peut donner.
Au fond, quelque soit la douleur ou le manque ou le bonheur que ça nous procure, l’autre n’est que l’autre tel qu’il est et, ce n’est que comme il est qu’on peut l’aimer pour lui et non pour nous.
Toutes ces attentes sont des liens qui nous tirent vers nulle part et alourdissent notre « packetage » pour rien puisque ces liens sont nos désirs impossibles. Tant qu’on a pas lâché prise sur ces attentes impossibles on ne peut même pas être nous même. En effet nous ne pouvons pas nous construire sur de fausses bases (et Dieu sait que l’amour d’une maman c’est une des bases fondamentales) et nous devons bien admettre que nous devons nous construire sans la réalisation de ce désir et sans la réponse qu’on attend depuis si longtemps. Cette frustration nous bloque. Cette absence de considération nous envahit et prend la place des sentiments positifs à notre égard. On ne peut être soi-même que quand on admet la situation telle qu’elle est et qu’on l’accueille.
Donc double résultat: non seulement on ne voit que ce qu’il y a en face de nous (à aimer ou pas, à rejeter ou pas) mais en plus on peut commencer à se construire dans le monde tel qu’il est et non dans un monde de frustration et de mensonge.
On ne change jamais vraiment les autres. Alors, comme c’est bon de les voir tels qu’ils sont… et d’apprendre à vivre ainsi au lieu de vivre dans l’attente de ce qui n’est pas.
Bon courage Tristan. C’est un long chemin qui commence car quand on comprend quelque chose d’aussi important… après… « y a plus qu’à »… et ça, ça demande du temps.
Merci Maïtou,
Merci pour ton commentaire.
Cela fait plaisir de te lire pour cette rentrée. Je pense que maintenant je vais pouvoir reprendre les atelier et que nous allons nous revoir en octobre. À bientôt
J’ai hâte. Je n’osais pas te le demander car je comprends que tu es bien débordé.
J’ai acheté le livre dont tu parles pour voir. Même si je n’ai pas vraiment vécu ce sentiment d’abandon dont tu parles. On peut dire que la vie m’a gâtée de ce point de vue là. Mais comme pour nous tous, elle m’a confrontée à d’autres difficultés que je suis aussi en train d’affronter. On en parlera. Pour l’instant… je découvre. Mais tu fais partie du processus qui m’a mis sur la voie. Tu te souviens quand tu m’as dit « mais pourquoi faut-il que tu retombe toujours là dessus? » Et bien j’avance.
A très bientôt
Oui on en parlera bientôt. Et un séjour astro fin octobre début novembre ça te tente pas ?
oh oui mes prières ont était entendu
Juste un merci pour ce partage, votre travail et votre aide
A bientôt
Et encore bravo
Merci 🙂
Je lis ce message sur l’abandon et les larmes me submergent
Que ce passe t’il ?
Etrange et merveilleux message de la vie
Je laisse faire
Peut être comprendrai je dans les jours à venir ?
Merci pour vos sites
Bonjour Minipat,
Merci pour votre commentaire. Votre émotion est touchante, merci de la partager.
bonjour, je vous lis régulièrement et ce matin j’ai eu envie de faire plus ample connaissance avec votre site de coaching personnel. j’ai lu plusieurs rubriques, jusqu’à celle que vous avez nommé l’abandon.Je vis de puis ce mois de mai ce type de situation d’abandon , rajouté à ce que l’on peut nommer une trahison familiale, que j’aurais pu éviter à plusieurs reprises, en sortant de cette attente de reconnaissance de l’autre si proche, parent ou fratrie : mais j’espérais toujours, mais j’attendais toujours cet amour là, cette reconnaissance là,ce partage là qui n’était pas mon lot. je me suis retrouvée confrontée à cette douleur si terrible ,une déchirure qu’il faut avoir connu pour en mesurer la profondeur, et sur le moment j’ai pensé que je ne m' »en sortirais pas », c’était trop dur!!! Renoncer, semblablement à votre histoire, était la seule solution , mais il m’a fallu du temps, trop de temps : des années à le refuser, 3 mois pour comprendre que c’était ma seule issue. Et tous les mots non-dits de mon incompréhension du rejet et de l’abandon, au profit d’autres aimés et choisis, ont commencé à se transformer en maux : ne pas vouloir, ou pouvoir lâcher ces mots là, cette douleur là, avec mon coeur et ma tête, c’est mon corps qui s’est bloqué et s’est fermé, jusqu’à devoir vérifier par examens médicaux que rien de grave ne s’était produit (en cours). Il fallait juste admettre ne rien attendre d’eux, arrêter de se désespérer de ce désir impossible d’exister pour eux, d’être reconnu par eux : mais comme c’est difficile à imaginer, comme on se sent, bien sur , malheureuse toujours un peu, mais enfin on respire, on vit quand on y est parvenu……par la force du destin! peu importe!
Sur mon chemin j’ai rencontré la démarche et la pensée d’une femme : Lytta BASSET, et lu ce livre qui m’a aidé à franchir le pas : « le désir de tourner la page ». bien sur c’est une théologienne, mais son propos peut pénétrer la tête, le coeur et être entendu par toute personne même athée.
Aussi je me permets de vous confier le nom de cette femme hors du commun, et peut-être, si vous avez envie de faire connaissance avec elle, me direz vous ce que vous en pensez,?. je vais, de mon côté lire Lise BOURBEAU que je ne connaissais pas. Chacun a à dire de comment il se sort au mieux des circonstances que la vie nous propose.
merci encore pour vos sites car ils nous permettent au besoin de nous exprimer, et dans tous les cas, ils restent proches de nos préoccupations humaines et quotidiennes.
merci lyne
Bonjour Lyne,
Merci pour votre long e-mail et votre témoignage. Ne vous blâmez pas d’avoir pris du temps pour comprendre et changer vos attentes. Le temps est un bon maître. Il nous polis comme des petites pierres. Bravo pour votre chemin ! Vous pouvez vous féliciter et célébrer ce souffle retrouvé. Soyez fière de vous. Ne vous blâmez pas. Nous avons tous des blessures à guérir et ce travail est quelque fois long. Ce n’est pas important. La vie est faite pour nous amener petit à petit vers un état de libération et d’épanouissement. Beaucoup quitte ce monde sans avoir compris qu’il pouvait être heureux en lâchant sur leurs attentes. Vous avez compris cela. C’est merveilleux. Le temps qui est devant vous est un temps pour pour remplir de vie.
Bonjour Tristan,
Je tiens à te remercier pour tes articles dont celui-là qui sont pour moi un éclaircissement, je trouve aussi des confirmations aux réponses trouvées suite à mes grands questionnements sur l’abandon, la dépendance affective, les relations… Merci encore
Aurélie
Merci Aurélie,
Je suis ravi que ces textes vous parlent et vous aident.
A bientôt
Tristan
Bonjour Tristant,
Je viens de lire 2 vos articles (Le Capricorne – L’abandon).
J’ai vécu une GRAND frustration à cause de mon croyance celui du signe Capricorne… car j’ai fais beaucoup d’effort dans la vie mais je ne suis pas toujours stable !
Je me suis senti abandonné par ma mère … en suite 3 rupture avec mes conjoints.
Et que finalement j’ai abandonné absolument tout dans ma vie. J’ai abandonné ma famille, mon pays et mes amis en 2003 pour venir en France. J’ai abandonné mes amis encore pour la 2e fois en 2006 pour venir au Canada. J’ai vécu une rupture très difficile en 2011…
J’ai toujours travaillé sur moi mais plus intensément et précisément après ma dernière chute.
Je me suis encore plus isolée … ce qui m’a étouffé à cause de la solitude.
Mais la tâche est encore lourde !
Qu’est ce que vous conseillez comme exercice pour travailler sur l’abandon ?
Comment on peur renoncer à l’attente car le problème ce n’est pas celui ci que je ne peux pas faire mais j’ai envie de recevoir !
Vous avez des exemples à ce sujet s’il vous plait ?
Merci infiniment
Paras
Prenez un sujet simple que vous être en train d’abandonner et décidez de ne pas l’abandonner. Allez au bout envers et contre tout pour une chose pour vous.